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Comment améliorer votre référencement naturel ?

Le mot référencement est un abus de langage, car il correspond au fait de vous enregistrer sur le moteur de recherche, c’est l’étape d’après qui nous intéresse, à savoir le positionnement de votre site dans les résultats de ce moteur de recherche.

Il existe plusieurs moteurs de recherches tels que Google, Yahoo, Bing, Qwant… Mais 93% des internautes français utilisent Google, qui est devenu la référence en matière de référencement de sites web.

L’objectif de Google est de satisfaire l’internaute, mais en aucun cas de satisfaire les propriétaires de sites web.

Avant d’être positionné, il faut être connu pour pouvoir être indexé (référencé).

Pour pouvoir être indexé, il faut respecter les critères de référencement : critères techniques on-page et off-page qui vont aider le moteur de recherche à vous positionner.

Le positionnement de chaque page va dépendre de deux critères :

  • la pertinence de votre contenu (critères on-page)
  • la notoriété de la page.(critères off-page)

Google va rechercher :

  • l’intérêt de votre page pour l’internaute en fonction de sa recherche (satisfaction de l’internaute en fonction de sa requête)
  • la légitimité de votre page (temps passé par l’internaute sur votre page/taux de rebond)
  • la notoriété et la popularité de votre page (combien de visiteurs ? combien de liens entrants ? D’où proviennent-ils ? )

Il est donc important de se mettre à la place de l’internaute cible et de Google, tout en restant naturel dans vos réponses.

Comment avoir un contenu pertinent ?

Comment trouver les mots clés pertinents pour votre site ?

On parle toujours de mots clés, mais les internautes tapent des requêtes de plus en plus précises avec, en moyenne, 4 mots clés pour définir ce qu’ils recherchent. Ces expressions contiennent :

  • le produit ou service qu’ils recherchent,
  • le nom de l’entreprise
  • une ou des activités
  • le nom d’un dirigeant
  • la zone géographique concernée
  • un métier.

Votre travail :    

  1. lister les expressions clés qui répondent à ces thématiques
  2. trouver des synonymes

Une fois que vous avez une liste d’une centaine d’expressions clés, vous allez les mettre à l’épreuve de Google Adwords.

Pour cela ouvrir un compte Google Ads, sans renseigner les informations relatives à votre site et à votre compte bancaire.Ensuite aller sur la console et entrer une expression clé.

Pour chaque expression, vous obtiendrez :

  • le volume de recherches
  • les recherches similaires

Votre travail :    

  1. noter le volume de recherche de chacune de vos expressions de votre liste
  2. ajouter les recherches similaires les plus pertinentes (mots clés utilisés, volume de recherche)

Ensuite, il est toujours intéressant de savoir sur quelles expressions clés vos concurrents se sont positionnés. Pour cela, ouvrir un compte sur Semrush ou Majestic SEO et entrer le nom de domaine de votre concurrent.

Votre travail :     1 – Réaliser un tableau sous excel avec les colonnes :

Expressions clés Volume de recherche Liste(Perso/visiteurs/concurrents)

        2 – Choisir 3 expressions clés par page ou article de votre site.

Comment rédiger du contenu ?

Rédiger un texte qui répond à une question que se pose votre visiteur. Pensez à bien structurer votre texte.

Mettre l’expression clé principale dans le titre de la page (Balise H1).

Mettre des sous-titres contenant les expressions clés secondaires (Balises H2, H3…H6).

Vous pouvez vérifier la cohérence des balises H1 à H6 avec l’outil browseo.net. Vous entrez l’url de la page et là vous verrez si les balises sont dans le bon ordre, par exemple H1, H2, H3, H3, H2, H3, H4, H4, H3, H2… et pas H1, H2, H4, H3, H2, ….

Se mettre à la place de votre cible et lui parler avec le vocabulaire qu’elle utilise, pour se mettre à sa portée.

Utiliser le champ lexical associé à vos expressions clés.

Mettre les mots importants en gras, les citations en italique, souligner ce qui est à mettre en évidence ;

Utiliser les majuscules et les minuscules.

Jouer sur les couleurs

Choisir une police de caractère qui soit facilement lisible.

Ajouter les photos, des images, des graphiques pour illustrer vos propos.

Faire un texte clair et aéré, agréable à lire, même s’il s’agit d’une notice technique.

Comment optimiser techniquement les pages pour faciliter le travail de Google ?

Les bases

Vérifier que votre nom de domaine est en accord avec votre marque, votre activité, votre zone géographique…

Vérifier que l’url de la pages est bien structurée, par exemple monsite.fr/blog/mon-article ou monsite.fr/actualités/les-promos-de-printemps/côtes-du-rhône-rouge-cuvée-2016, sinon passer par la réécriture d’url.

Vérifier que le design de votre site est Responsive, c’est à dire qu’il s’adapte à tous les supports : ordinateur, tablette, smartphone, télévision.

Vérifier que vos pages sont toutes accessibles et visibles (pas d’erreurs 404 par exemple). Dans tous les outils de CMS, tels que Joomla, WordPress, Drupal, Prestashop, Magento…, vous pouvez configurer une page Erreur 404 engageante, par exemple pour un site de vente en ligne dont le produit n’est plus en vente, vous pouvez proposer à l’internaute un produit similaire.

Donner un nom aux photos, images, graphiques qui soit compréhensible. Par exemple infographie_touristique.jpg

Pensez à ajouter une description pour chaque image (Balise Img et son attribut Alt)
exemple : Alt= “lave linge hublot Vedette vlf7340”

Optimiser les images pour le web : limiter la taille de l’image à  la taille d’un écran 1920 x 1080, utiliser plutôt des images au format paysage, passer les images en 96 dpi pour limiter le poids et favoriser un chargement rapide.

RESTER NATUREL ! NE PAS FAIRE DE SUROPTIMISATION, car Google déteste ça et peut vous bannir.

Ne pas avoir de contenu dupliqué. Ça veut dire que vous ne pouvez pas piocher un peu partout des morceaux de textes et les assembler sur votre page pour créer un nouveau texte. Par exemple : reprendre une partie de la fiche fournisseur sur son site, une partie d’un texte sur Wikipédia pour expliquer à quoi sert le produit, et une partie d’un texte de blog pour montrer la satisfaction client. VOTRE PAGE NE SERA PAS REFERENCEE ! Il peut, cependant, parfois, être légitime d’avoir deux pages identiques, notamment lorsque l’on a un produit dans une boutique en ligne, avec une fiche descriptive imprimable. Dans ce cas, signaler à Google quelle est la page la plus pertinente. Nous verrons plus bas comment gérer du contenu dupliqué dans la meta canonical.

Créer un sitemap, c‘est à dire un plan du site avec toutes les pages, sous forme d’arborescence. Le soumettre à Google Search Console, particulièrement lorsque vous utilisez le service Google Actualité.

Les deux balises <méta> à soigner absolument

Elles ont une influence sur le taux de clics (CTR) parce qu’elles permettent la meilleure présentation possible sur les moteurs de recherche.

La balise Title (titre)

Elle doit être concise (55 à 60 caractères) et engageante.

Doit contenir des mots clés.

Le titre de chaque page du site doit être différent.

La balise Meta-description

160 caractères et engageante, décrivant le contenu de la page. Chaque page doit contenir une balise-meta-description différente.

La Gestion du Contenu dupliqué avec la <meta> canonical

Dissocier deux types de contenus dupliqués :

  • contenu identique : problème de légitimité. Impossibilité de vous démarquer.
  • contenu similaire dans mon site  (comme deux bouteilles de vin Côtes-du-Rhône), c’est : pas trop grave, il faut déterminer la page qui a le contenu le plus légitime, notamment grâce aux liens entrants.

La balise <meta canonical> indique à Google que vous êtes conscient qu’il y a du contenu dupliqué et lui dire quelle est la page légitime.

exemple de code à intégrer en en-tête du fichier pdf :

Link: <link http://monsite.fr/cotes-du-rhône >; rel=“canonical“

Fichier Robots.txt

Contrôler que votre site dispose bien du fichier robots.txt, car celui-ci indique aux robots des moteurs de recherches ce à quoi ils peuvent et ne peuvent pas accéder lorsqu’il va parcourir votre site. Il doit se trouver à l’adresse votre-nom-de-domaine/robot.txt.

Quelles sont les éléments à mettre dans un fichier robots.txt ?

User-agent : permet de cibler les robots qui seront concernés par vos directives : * = tous les robots

Disallow : permet d’exclure certaines pages ou dossiers,

  • doit obligatoirement commencer par un “/”, exemples : /panier ou /mentions ou /animations ou /médiathèque
  • s’il y a un simple “/” c’est l’ensemble du site qui est exclus

Allow : permet d’autoriser certaines pages ou certains dossier, avec les mêmes règles d’écriture. Par défaut toutes les pages sont Allow.

Pourquoi Allow et Disallow ? Dans Disallow, je peut interdire au robot d’accéder à la totalité d’un (gros)  dossier et mettre dans allow ne mentionner que les quelques éléments que le robot peut consulter.

Info importante : même si Google ne va pas explorer les pages qui sont en Disallow, il va quand même indexer l’url bloquée (voir même son titre) sur le moteur de recherche et indiquer qu’il ne dispose pas d’infos sur cette page.

Sitemap: permet de signaler au robot qu’il y a un fichier sitemap.xml

La balises <meta> Robots

Donne des consignes à Google sur l’indexation et le suivi des liens qui sont dans la page.

Par défaut, une page est “index, follow”, ce qui veut dire que le robot va indexer la page et suivre tous les liens qui sont dans la page.

Exemples de balises :

<meta name=”robots” contents=”noindex, nofollow”> (ne pas indexer, ne pas suivre les liens)

<meta name=”robots” contents=”noindex, follow”> (ne pas indexer, suivre les liens)

<meta name=”robots” contents=”index, nofollow”> (indexer, ne pas suivre les liens)

<meta name=”robots” contents=”index,follow”> (indexer et suivre les liens, consignes par défaut)

Cette balise doit être située en en-tête de site entre les balises <head> et </head>.

Pour WordPress, l’extension YoastSEO gère ça très bien, pas besoin de mettre les mains dans le code.

Cela vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté afin de vous assurer que votre site sera bien indexé et bien compris.

Le fichier .htaccess

C’est un fichier de configuration pour Apache, qui donne les commandes à exécuter côté serveur.

Un .htaccess placé dans un répertoire agit sur ce répertoire et tous les sous-répertoires qu’il contient.

Vous protéger un répertoire facilement à l’aide d’un .htaccess à l’aide de la commande htpasswd.

Dans ce cas, les pages qui sont contenues dans ce répertoires seront inaccessibles et vous aurez une erreur 403.

Pour protéger uniquement une page, vous pouvez utiliser la commande <FilesMatch monfichier.php>      </FilesMatch>

Vous pouvez également créer vos pages d’erreurs (les erreurs 401, 403, 404… etc.) pour personnaliser les erreurs et proposer des pages de remplacement engageantes.

Exemples :

ErrorDocument 401 /erreurs/erreur_401.php
ErrorDocument 403 /erreurs/erreur_403.php
ErrorDocument 404 /erreurs/erreur_404.php
ErrorDocument 500 /erreurs/erreur_500.php

Ensuite, il suffit de créer les pages erreur_401.php, erreur_403.php, erreur_404.php et erreur_500.php

Attention ! Si vous n’avez pas l’habitude de mettre les mains dans le code, et que vous avez peur de faire une erreur, alors ne touchez pas au fichier .htaccess, vous risquez de faire planter votre site.

Les Rich Snippets

Elles permettent de mieux structurer les données de votre site et d’être plus visible dans le résultat de recherche grâce aux résultats enrichis qui :

  • Captent leur attention grâce à des informations additionnelles présentes à côté des résultats de recherche sur Google.
  • Augmentent le taux de clics et à tendance à réduire le taux de rebond en présentant sommairement de quel type de contenu il sera question dans la page du lien affiché.
  • Fournissent immédiatement des informations correspondant à sa requête,
  • Facilitent la prise de décision en fournissant des détails sur certaines requêtes, comme par exemple des caractéristiques sur un produit ecommerce ou sur un événement à venir.

Quelles sont les principales catégories :

  • Les avis
  • Les personnes
  • Les produits
  • Les établissements et entreprises (restaurants, commerces…)
  • Les événements (festivals, concerts, soirées…)

Les marqueurs principaux :

  • Nom de l’entreprise
  • Adresse
  • Numéro de téléphone
  • Adresse mail
  • Heures d’ouverture
  • Géolocalisation (coordonnées gps et carte)
  • Commentaires
  • Logo
  • Description de l’entreprise
  • Lien vers le profil social via SameAs propriétaire
  • Nom du site
  • Le fil d’Ariane

Les autres marqueurs types locaux utiles incluent

  • Produits
  • Media (images and videos)
  • Evénements
  • Contacts professionnels
  • LIen du site et  Barre de recherche

SameAs est la clé. Les liens “sameAs” fournissent :

  • confirmation de tiers,
  • crédibilité,
  • contexte,
  • informations supplémentaires.

Exemples d’excellents liens “sameAs” :

  1. Listings officielles des entreprises (par exemple Infogreffe)
  2. Une page de la société sur les sites d’organisations professionnelles dont la société est membre
  3. Les pages de profil de votre entreprise sur les plateformes d’avis

Sur WordPress, vous pouvez entrer les informations enrichies grâce à l’extension WP SEO Structured Data Schema.

Vous pouvez également utiliser l’Outil d’aide au balisage de Google, quel que soit le CMS utilisé, sachant que les marqueurs sont généralement situés entre la balise <head> et </head>, mais que vous pouvez les placer n’importe où sur votre page.

Ensuite, vous pourrez vérifier que les balises que vous avez insérées dans votre code html sont bien interprétées, grâce à l’outil Structured Data Testing Tool de Google.

Comment vérifier que l’optimisation du site est bonne ?

Utiliser Google Search Console, aller dans l’onglet Exploration, utiliser l’option Explorer et afficher. Google vous indique les erreurs qu’il a rencontré.

Faire un test avec Xenu Link Search (sous windows), ouvrir une url. Il va parcourir le site comme le ferait un robot.

Comment augmenter la notoriété de chaque page ?

Votre page aura une notoriété si les autres en parlent : dans des articles, des commentaires, sur les réseaux sociaux, sur les forums…

Le but n’est pas d’avoir des liens de partout, mais d’avoir des liens de grande valeur dans notre thématique.Par exemple, si on vend des vêtements de mode, inutile d’avoir un lien provenant d’un site de pièces détachées dans l’électroménager.

Donc avoir constamment à l’esprit ces deux questions :

1 – le lien provient de qui ?

2 – quelle est la notoriété du site qui renvoie vers ma page ?

Comment rechercher des liens entrants ?

Il existe des annuaires de sites qui sont reconnus, tels que votre fiche entreprise sur  pages-jaunes, la fiche Google My Business de votre entreprise… Évitez de vous inscrire sur des fermes de liens ou sur des pages ne contenant que des liens sortants.

S’inscrire sur des groupes, des forums dans votre secteur d’activité et répondre aux commentaires en mettant l’adresse de votre page en signature.

Commenter des articles des journaux professionnels de votre secteur d’activité.

Si vous réalisez des communiqués de presse, ajoutez-les à des sites de diffusion de communiqués.

Vous pouvez également effectuer un échange de liens avec un site : le site partenaire renvoi vers votre site et vous faites de même pour lui.

Osez proposer un article invité à des journaux, des blogueurs… avec un lien pointant vers votre site.

Si vous avez le budget, payer pour un publi-reportage auprès d’un journal local ou d’un magazine professionnel avec un lien vers votre site est aussi un bon plan.

Dans tous les cas : prendre soin de l’ancre (mot ou expression utilisé pour faire le lien), et ne pas mettre le lien sur l’expression “Cliquez ici”.

Ouvrir une page professionnelle sur Facebook, pour y propulser vos nouveaux articles, y publier vos actualités…

Utiliser les autres réseaux sociaux : LinkedIn, Twitter, Instagram, Pinterest…

Comment connaître la notoriété d’un site ?

Tout d’abord, effectuer une recherche sur Google.

Utiliser l’outil Page Rank

En résumé :

Travailler sa notoriété dans la durée, rien ne se fait en un jour et rien n’est acquis. Si l’un de vos concurrents met davantage de moyens, avec une stratégie offensive, il pourra vous passez devant.

Privilégier la qualité à la quantité. Il vaut mieux avoir un lien provenant d’un site reconnu comme expert dans votre domaine, par exemple le site d’un Tour opérator ou du Petit Futé pour les hébergeurs, que 100 liens provenant d’inconnus.

Formateur, webmaster, référenceur et coach at Isidoreo | Website

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Elsie FANTINO

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